Après une année de travaux, l'ancien atelier et le logement du fromager sont désormais aménagés en lieu de villégiature.
Il s'agit là aussi d'un retour sur le passé, la restauration s'étant effectuée à l'identique sur l'aspect extérieur, sans changer les ouvertures de cette bâtisse en pierre apparente, et menée dans les règles de l'art avec de grands espaces lumineux que lui confère sa situation d'une part au 1er étage puisque située sur les 3 caves d'affinage, tout en étant de plain pied pour l'ensemble du logement, qui s'ouvre à l'est au soleil levant, sur une pergola et une terrasse surplombant l'étang naturel et sa petite ile, et à l'ouest au soleil couchant sur le verger le parc du poney, et les bois de Citey.
L'esprit industriel de la laiterie perdure dans le mobilier et la déco non chinée, mais essentiellemernt de famille qui ainsi retrouve une seconde vie, et dont chaque élément a son histoire.
Le choix des couleurs pastels, donne le ton, dans l'entrée avec le vieux bureau, et la glace déformante de l'épicerie de mon arrière grand-mère, et dans la cuisine ouverte de façon spacieuse sur le salon, avec tous les tons de vert, amande, et plus soutenu, ce qui confère une ambiance très reposante, et met en valeur l'armoire monumentale de 2,60 m qui y trouve toute sa place. Les hauteurs sous plafond ont d'ailleurs été remontées pour elle...
Chaque chambre a son histoire, celle de Germaine ma grand mère, couturière à l'origine avec sa vitrine empreinte de souvenirs : jouets d'enfance, collection de chapeaux, car elle est devenue veuve très tôt, etc...
Celle d'Eugène mon grand père, disparu à 46 ans avec ses vieux skis, sa machine à écrire, son chapeau haut de forme, etc
Celle de Roger, mon père avec ses fenêtres basses, située dans l'ancien local de vente de beurre, comporte d'anciens postes de radios, fanas qu'il en était, ses échasses qu'il avait l'obligation de porter en cours de récréation, ... il a d'ailleurs su en faire jusqu'à sa mort...